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Exposition « Le sourire de la Joconde »

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine( JEP 2022 ),  l’Académie Ingres, le Ministère de la Culture et la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie(DRAC), ont le plaisir de vous convier à une exposition de Jocondes revisitées par de nombreux artistes et prétées par des collectionneurs.

Horaires de visite

L’exposition « Le sourire de la Joconde » est présentée à l’Académie Ingres, 53 rue Delcassé, 82000 Montauban, du 05 au 25 septembre 2022, en semaine du lundi au vendredi de 14H à 18H. En weekend, l’exposition sera visible le samedi 17 septembre de 10H à 12H et de 14H à 18H, et le dimanche 18 septembre de 14H à 18H.

Plusieurs artistes participent à cette exposition

Une trentaine d’artistes et des collectionneurs exposent leurs Jocondes originales revisitées, pour commémorer les 80 ans de la sauvegarde de la Joconde (Monalisa de Léonard de Vinci) par la ville de Montauban.

Babar, Barbe Naïs, Bauné Jean-Louis, Baur Gilles-Marie, Blaise Claude, Boschiero Isabelle, Brignac Thierry, Dabancourt Eric, De Abreu Céline, Donascimento Lourdes, Douez Francis, Edith, Emma B, Erasme Maurice, Gauchet Christian, Gnidzaz Jean-Michel, Grisi Denise, Hazera Jean, Hug Aurelie, Kracko Yllena, Lasvène Pierre, Maltrait Marina, Melloni Chantal, Montezin Bernard, Noël Marie-Christine, Peignelin Hervé, Roy Christiane, Thésée, Trescarte Nadine, Yazarashvili Vassili

Saviez-vous que la Joconde a été cachée à Montauban de septembre 1940 à mai 1943 ?

Juin 1940, la France est à terre, les soldats de l’armée allemande pillent les chefs d’œuvres nationaux dans les musées français. La Joconde arrive à Montauban pour y être cachée par le conservateur du Louvre André Chamson, écrivain et académicien.

La revue d’Art Boustrophédon N° 26, la seule revue d’art du Tarn-et-Garonne, revient dans sa publication de septembre 2022, avec des images et des informations, sur cette aventure méconnue de la Joconde cachée à Montauban !

Lors de votre visite de l’exposition, demandez un exemplaire de la Revue Boustrophédon ou commandez cliquez ici le N°26 de la Revue Boustrophédon consacré à la Joconde!

Une exposition ludique et étonnante

Cette exposition, ludique et étonnante, par la richesse et la variété des œuvres originales exposées est réalisée en partenariat avec des collectionneurs jocondophiles et les artistes qui ont revisités la Joconde dans leur propre style.

Elle est l’occasion pour nous de réaffirmer notre attachement à la Joconde et de dire la fierté pour notre belle ville de Montauban d’avoir participé à la sauvegarde de ce trésor, icône de l’art, mondialement reconnu.

Commissaire de l’exposition Grégory Pamadou

Réouverture du Musée Henri Martin

Une réouverture attendue

Le musée Henri Martin a rouvert ses portes le vendredi 6 mai 2022 au terme d’une longue période de 6 années de fermeture pour travaux, qui ont permis à ce magnifique écrin de présenter les œuvres du maître Henri Martin dans de bonnes conditions. Des volumes imposants sont  recréés, des salles allongées et rafraîchies sont servies par des perspectives avantageuses, ouvertes sur le beau parc verdoyant et bucolique… Ce nouveau musée, tant attendu, qui voit ses surfaces d’exposition doublées a su tenir ses promesses envers le public venu en nombre pour  l’inauguration.

Autoportrait – Henri Martin

Une muséographie douteuse

 L’accrochage et le choix des œuvres sont savamment orchestrés, dans les différentes salles d’exposition. Toutefois dans la salle des peintures classiques la surprise reste de taille lorsque l’on découvre sur un mur d’un vert criant le tableau de Joseph le Nègre peint par Adolphe Brune  en 1840 ! Nous avons pu percevoir beaucoup de réactions négatives et d’étonnements de la part des visiteurs de lire ce qualificatif « Nègre » qui est très mal contextualisé par la médiation et qu’il faudrait remplacer en 2022 par le mot « Noir  » tout simplement.

Certes le titre de l’œuvre est l’héritage d’une histoire que nous ne pouvons effacer, mais nous pouvons la  rendre supportable pour tous les citoyens. Le terme  » Nègre  » est le reflet de marqueurs raciaux datés, outrageant et offensant, il est intolérable. En le conservant, le musée de Cahors blesse ses visiteurs et conserve la norme raciste en vigueur pendant des siècles. Il faut le dire, garder la mémoire de ce souvenir douloureux, ne pas faire semblant que cela n’a jamais existé relève de notre responsabilité à tous, mais les mots eux doivent être adaptés à l’époque qui les emploie. Dans les conditions actuelles il est impossible de regarder Joseph (et ses semblables par associations d’idées) comme un homme dans toute sa dignité.

Toute la muséographie repensée et le travail colossal réalisé est gâché par ce partis pris qui nous laisse un goût amer. Si cette muséographie met en évidence la diversité des collections : les œuvres d’Henri Martin bien évidemment, mais également le fonds Gambetta, les paysages du Quercy et bien d’autres richesses, elle reste entachée par l’usage du mot « Nègre » qui en dit beaucoup plus sur ceux qui l’emploient  que sur le statut du charismatique Joseph, ce noir affranchi, né à Saint-Domingue vers 1793, qui servit de modèle pour ce tableau d’Adolphe Brune, mais aussi à Chassériau, à Géricault et à tant d’autres.

Les toits peints par Henri Martin

Un racisme ordinaire et banalisé

En effet  le rôle que joue la langue française dans le racisme ordinaire est à prendre en considération dans la médiation des expositions. A l’heure où la France débat de la nécessité de lutter contre le sexisme dans le langage après “Me too”, il est important de rappeler qu’il faut pareillement continuer à éradiquer ce racisme banal du quotidien, après le meurtre de Georges Floyd , dont le langage est malgré nous le vecteur, car il finit par formater et gangrener les esprits. Mais surtout il continue à stigmatiser et à choquer les visiteurs noirs des musées,  leurs enfants, leurs familles et amis. C’est  inadmissible en 2022, comment tolérer cela dans la grande ville de Cahors qui fut aussi celle de  Gaston Monnerville, ( Gaulliste, résistant, Président du conseil de la République…) quand il présida le Conseil Général du Lot de 1951 à 1971 et de tant d’autres qui comme lui aujourd’hui encore restent très attachés au respect de la dignité humaine.

Une programmation ambiguë

Que dira  SAR la Reine du Danemark Margrethe II à ce sujet lors de la prochaine exposition de ses aquarelles prévue au Musée Henri Martin pour le 15 juillet 2022 ? Pourra-t- elle le cautionner, le supporter, voire l’ignorer ? Elle sera certainement très mal à l’aise avec cela, Car en effet, après le Rijksmuseum d’Amsterdam, le Musée national du Danemark a annoncé avoir supprimé le mot  » Nègre »des titres et descriptions d’œuvres car il est une insulte pour leurs concitoyens…

Plus d’un siècle et demi après l’abolition de l’esclavage, le terme « Nègre », perçu comme raciste et stigmatisant, continue à exprimer la morgue envers les noirs, ces dévots de la hiérarchie raciale. Le terme  » Nègre  » n’appartient pas au registre banal de la conversation ordinaire. Il porte en lui la tragédie de l’esclavage, de la colonisation et du racisme. Il conserve l’empreinte du poids colossal des crimes qui l’ont forgé. Le Musée Henri Martin est-il prêt à assumer une telle charge ? Nous en doutons et aimerions penser qu’il ne le fasse pas….

Le mot « Nègre » déjà critiqué à l’époque du tableau

Dès 1826, c’est-à-dire 15 ans avant le portrait de Joseph le Nègre exposé à Cahors, Victor Hugo écrit dans son premier roman, Bug-Jargal : « Nègres et mulâtres ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Viens-tu ici nous insulter avec ces noms odieux, inventés par le mépris des Blancs ? Il n’y a ici que des hommes de couleur et des Noirs, entendez-vous, monsieur le colon ? »

A Géricault dans  « Le radeau de la méduse « , tous les honneurs sont rendus, d’avoir choisi comme modèle noir, le fabuleux Joseph, de l’avoir estimé et défendu le mettant en haut de sa composition pyramidale, pour agiter un chiffon blanc dans cet horrible naufrage duquel nous voulons aujourd’hui encore sortir dignement.

Exposition « Le confinement »

Une exposition virtuelle

Si le confinement est synonyme d’enferment, de restrictions et d’attente, il est aussi pour Grégory Pamadou source d’inspiration. Depuis l’annonce du confinement, il a quotidiennement réalisé des dessins, d’un seul jet, avec des encres monochromes, qu’il a accompagné de textes courts illustrant sa pensée du moment et les questions, les doutes, les sentiments qui le traversaient.

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Le monde ne sera plus le même

Véritables impressions poétiques spontanées, à l’image des Suminagashis des moines Zen, ces dessins représentent l’instant présent, celui qui n’est plus le passé et qui n’est pas encore le futur. Ces dessins abstraits, veulent exprimer l’incertitude de ce monde arrêté, ravagé et totalement bouleversé par la pandémie du Coronavirus, sans pour autant négliger de laisser entrapercevoir une lueur d’espoir, celle de la résilience humaine et de la promesse d’un monde différent.

Exposition « L’Ecole de la Mandoune »

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine( JEP 2019 )le Mini Musée de Montauban, en relation avec l’Académie Ingres, le Ministère de la Culture et la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie(DRAC), ont le plaisir de vous convier à une exposition sur le thème du paysage de Montauban et de sa proximité, intitulée « L’Ecole de la Mandoune» du 02 au 22 septembre 2019.

Le paysage, un thème d’actualité

Après la lumière des impressionnistes, le feu des fauves, le tranchant des cubistes, le paysage fut totalement éliminé par la grande vague de l’abstraction et des surréalistes, préférant, eux, les paysages intérieurs. Mise à mal, la représentation du paysage poursuit malgré tout son histoire car elle devient le réceptacle des idées fortes que nous portons à l’égard de notre environnement immédiat. Représenter le paysage est devenu révolutionnaire, car il permet à contre-courant de la globalisation, de dire non et de fixer notre localité. Il permet d’évoquer aujourd’hui tout simplement et en toute liberté,  la beauté de la nature proche ou du paysage urbain local, ajoutée aux préoccupations écologiques, de respect de l’environnement et d’éthique en matière de consommation. C’est dans ce champ d’idées, que les artistes de « L’Ecole de la Mandoune » inscrivent leurs créations.

 

Une réaction au contexte actuel

 Les points communs qui rassemblent les artistes autour de «L’Ecole de la Mandoune» sont : le retour au paysage en peinture, dessin, photographie et sculpture, augmenté des enjeux de notre temps. Dans le contexte actuel où les valeurs fondamentales sont bousculées par le virtuel, la consommation de masse de produits (culturels/alimentaires…), le gaspillage et la perte de sens, représenter le paysage est un acte intellectuel militant. En exposant les récentes créations sur le thème du paysage de Montauban et de sa proximité, le Mini Musée se propose d’explorer le refus d’une fuite en avantorchestrée par un système lucratif oppressant, préférant un retour aux valeurs fondamentales à la fois constitutives du   territoire, socialement viable et beaucoup plus humanisantes.

20 artistes participent à cette exposition

Cliquez et découvrez ici le PDF. CATALOGUE EXPO « L ECOLE DE LA MANDOUNE » 2019

Yara de ANDRADE – Christian ANDRE-ACQUIER – Bernard BEP – BRIGNAC – Marc DAUTRY – Alain DELPECH – Françoise Di  FRANCO – Lourdes DONASCIMENTO – Marie-France GARRIGUES – GARYINDY – Denise GRISI – Marie- Christine IOUALALEN – Laurent LABRIAUD – Amandine MERCIER – MORN – Marie- Christine  NOËL – Grégory PAMADOU – Lucie ROLLAND-ROTGES – Gérard SENES – THÉSÉE

Des partenaires privilégiés

Cette année l’enseigne Pigmalia à Montauban nous a rejoint comme partenaire et nous en sommes heureux car en plus d’un accueil chaleureux et d’un conseil pro, ils fournissent du matériel beaux-arts de qualité, aux artistes depuis de très nombreuses années. Citons également l’incontournable Musée à Montricoux, « la Villa des peintres » du collectionneur Diego Lara, qui présente une collection formidable de grands peintres et sculpteurs de la région, une visite s’y impose, vous serez enchantés.

Que les bénévoles qui ont permis de mettre en place cette exposition, soient amplement remerciés. Que le regard critique, des artistes présents ici, avec lequel ils portent leur pensée plastique, puisse être mis en lumière dans cette exposition.

©Grégory Pamadou, Commissaire de l’exposition.

Le Groupe Minima

Nous avons le plaisir de vous informer de la parution d’un nouveau Boustrophédon ! Sous le titre de MINIMA, la dernière parution du mois de mai 2019, présente un groupe d’artistes contemporain qui créent en miniature.

PRESENTATION COUV

 

Le Groupe MINIMA (MINIMum Artistes) créé en 2017, dont la devise est « Faire le minimum », est un groupe international d’artistes contemporains, qui explorent au travers de leurs créations artistiques  singulières et de leurs propres sensibilités, le rapport des hommes et des femmes à notre société actuelle. Par leur art miniature, ils questionnent les interactions qui en découlent, sur le plan des préoccupations essentielles et éthiques des enjeux portés au cœur de l’avenir……

Revue d’Art, hors -série / Parution : Mai 2019 / Titre : MINIMA, L’art contemporain en miniature / Auteur : Grégory Pamadou / Format : A5 / ISBN : 979-10-95122-03-6 / ISSN : 2553-4661

Découvrez maintenant cette revue singulière: Abonnement: 21€ / Prix à l’unité : 2.5 €

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Expo « Haïkus de la Paix »

« Haïkus de la Paix » est une exposition de poèmes courts et de haïkus calligraphiés sur des toiles au format miniature 10cm X 10cm, présentée par le Mini Musée de Montauban du vendredi 23/11/18 au samedi 01/12/18, en relation avec « le printemps des poètes ». Cette exposition accompagne la présentation d’un recueil de poèmes courts et de haïkus, « Dans la mer de guerre », aux éditions Hazart. Ce livre retrace, pour les enfants comme les adultes, l’atrocité de la Grande Guerre et la folie des hommes, en mettant l’accent sur la Paix, son importance et sa nécessite.

AFFICHES PORTRAIT EXPO MINI MUSEE

De la barbarie à la Paix

Extraits du recueil

Passer de la barbarie à la paix en poursuivant un rêve, puis s’égarer dès que ce rêve a perdu sa force.

 Pour Grégory Pamadou, l’auteur de ce livre, le soldat qui est au centre de ce recueil de poèmes courts et de haïkus, déteste la guerre. S’il est un des acteurs des combats, il en est également, comme les autres, la victime. C’est au travers d’une atmosphère poétique frugale,agrémentée d’illustrations à l’encre de Chine, quel’auteur nous livre des impressions sur « la grande guerre ».

HAIKUS DE LA PAIX-PAMADOU

Le choix du haïku, pour son intensité, donne comme il le souhaite, force et profondeur à l’égarement dans la poursuite de l’évocation du rêve de la paix.

Un soldat et la terre

Extraits du recueil

« Quand arrive subitement, éclairant mon courage chancelant, le tumulte ravageur des hordes à l’assaut. Le sifflement des obus et le parfum de la terre tentent de me rappeler du lointain profond. Bousculé, je chute en avant, la tête dans la boue. Presque euphorique cette terre dont je suis, plus que jamais proche, à laquelle mon visage collé, fait un baiser profond. Quelques derniers soupirs que je libérais, comme on le ferait  à une mère qui reprend dans ses bras, son enfant parti vivre quelques temps. »

couverture

Une exposition de poèmes calligraphié, accompagnée du livre «Dans la mer de guerre», un recueil de poèmes de Grégory Pamadou, 46 illustrations de l’auteur à l’encre de chine, Editions Hazart, 146 pages. Livre au format poche. Prix 10€, ISBN : 978-2-919552-31-3, à découvrir en ce moment au Mini Musée de Montauban.

Boustrophédon N°6

BOUSTROPHÉDON N°6

Le dernier numéro d’automne de Boustrophédon est disponible dans les kiosques, les musées abonnés et dans les bonnes librairies. Cette parution du N°6 de la revue d’Art Singulier éditée par le Mini Musée à Montauban(82) est consacrée à l’artiste Lourdes DONASCIMENTO.

 

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Sommaire: Couverture: Lourdes DONASCIMENTO. « Étonnants flashes »/ Au dos : Une vie de labeur/ P1 :  Edito : Concevoir le monde : P2 :  Le bonheur en famille / P3 :  Une peinture de flashes / P4 :  La peinture, une nécessité / P5 :  Un art authentique/ P6 :  Une enfance pauvre

ISSN: 2553-4661 . Prix  3€ (port compris)

Commandez ICI 🙂

Expo « Retour sur Montauban »

15 artistes participent à l’expo « Retour sur Montauban ». A l’occasion des journées européennes du patrimoine( JEP 2018 ), le samedi 15 septembre et le dimanche 16 septembre, le Mini Musée Pamadou (22, Rue de la Comédie à Montauban) en relation avec le Ministère de la Culture, et la DRAC Occitanie ont le plaisir de vous convier à une exposition intitulée «Retour sur Montauban ». C’est une exposition ludique, pour les jeunes et les passionnés du patrimoine, consacrée à la représentation de la beauté de Montauban et à son partage dans les générations.

EXPOSITION JEP 2018 MINI MUSEE

 

Une exposition ludique

« Retour sur Montauban » est une exposition ludique, pour les jeunes et les passionnés du patrimoine. Elle est consacrée à la représentation en images de la beauté poétique de Montauban et à son partage dans les générations.

L’exposition « Retour sur Montauban » est réalisée avec l’aide des « Amis du vieux Montauban« , du « Groupe MinimA », de L’ EPIMA (L’école picturale de la Mandoune), des artistes et des collectionneurs qui ont accepté de nous prêter des œuvres et le Mini Musée de Montauban (22, rue de la Comédie, 82000 Montauban).

Cette exposition est une formidable occasion de se replonger dans la représentation de la ville. Dans cette époque difficile où les centres historiques souffrent, nous vous invitons à découvrir et à partager le charme insoupçonné, toujours puissant et émouvant du cœur de la ville de Montauban.

15 artistes exposent

15 artistes participent avec « l’école picturale de la Mandoune » et le « Groupe MinimA » à l’exposition « Retour sur Montauban », ils présentent un « paysage nouveau » de Montauban en peinture, en miniature et en grands formats:

BRIGNAC / Yara DE ANDRADE / Françoise DI FRANCO / Adeline DUCELIER / Maurice ERASME / Jean-François GLEYZE / Laurent LABRIAUD / Marie-Christine NOEL / NONOKO / Grégory PAMADOU / MORN / Jean-Pierre SANCHEZ / Sophie SCYEUR / Gérard SENES / THESEE

Leur vision, chargée des sollicitations actuelle, n’est pas en contradiction avec les peintres du paysage du siècle dernier dont ils sont les héritiers, comme Hubert BERGERE(1893-1983) ( les œuvres de BERGERE, sur le paysage de Montauban, sont exposées en même temps), bien au contraire ils partagent le même art et les mêmes préoccupations pour la beauté du paysage de Montauban, dans les générations.

La négation de la ville

Depuis la création de la ville jusqu’à nos jours, Montauban est un motif présent dans l’imaginaire poétique et artistique de la région. Éveillant le souvenir glorieux des bastidesdu sud dont le sang est fait de briques rouges, la ville insuffle la fascination, l’émulation et l’espoir de faire perdurer encore ce rêve éveillé. A partir du XVIIIe siècle et tout au long de l’époque romantique, elle inspire une rêverie mélancolique sur le temps qui passe. Enfin, de la fin du XXe siècle à aujourd’hui, Montauban suscite la crainte, son existence est niée, la ville historique disparaît des toiles et des poèmes. Cette négation semble annoncer un effondrement de l’activité du cœur de ville, dans un monde globalisé, bouleversé par la révolution numérique et traversé par les conflits et les guerres.

Retour sur Montauban

A de multiples reprises, les artistes comme les poètes se sont faits les interprètes de ces différents sentiments. L’exposition présentée au Mini Musée est particulièrement marquée par ce motif esthétique. C’est donc à une promenade poétique d’un « Retour sur Montauban » que le visiteur est convié. Il est urgent et nécessaire de s’intéresser à la ville, en somme de faire la négation de la négation de la ville, et de continuer à partager cet espace et les représentations de la ville. Ce « Retour sur Montauban » évoque également le centre réinvesti par ses habitants après une longue déshérence. L’exposition souligne surtout la permanence, comme les transformations de cet imaginaire, où se lit en filigrane, la transmission et le partage de la ville, mais surtout l’histoire du rapport intime que l’habitant entretient avec sa ville, avec son passé comme son futur.

©Grégory Pamadou, Commissaire de l’exposition.

 

In english please

Exhibition(Exposure) « Return on Montauban »

A play exhibition(exposure) « Return on Montauban» is a play exhibition(exposure), for the young people and the enthusiasts of heritage. It is devoted to representation in images of the poetic beauty of Montauban and to its division(sharing) in generations.

Exhibition(Exposure) « Return on Montauban » is realised with the help of the « Friends of old man Montauban », of the « Group Minima », of L’ EPIMA (The pictorial school of Mandoune), artists and collectors who agreed to lend us of works and the Tiny Museum of Montauban(22, rue de la Comédie, 82000 Montauban).

This exhibition(exposure) is a great(tremendous) opportunity(occasion) to immerse itself again into the representation of the city. In this difficult time(period) when the historic centres suffer, we invite you to discover and to share unsuspected charm, always powerful and moving of the heart of the city of Montauban.

15 artists expose(explain)

15 artists participate with «the pictorial school of Mandoune» and the «Minima group» in exhibition(exposure) «Return on Montauban», they present a «new landscape» of Montauban in painting(paint), in miniature and in big(great) sizes(formats):

BRIGNAC / Yara OF ANDRADE / FRENCH Françoise DI / ADELINE DUCELIER / MAURICE ERASME / JEAN-FRANÇOIS GLEYZE / LAURENT LABRIAUD / MARIE-CHRISTINE NOEL / NONOKO / GRÉGORY PAMADOU / MORN / JEAN-PIERRE SANCHEZ / SOPHIE SCYEUR / GÉRARD SENES / THESEE

Their vision, in charge of solicitations current, does not contradict the painters of the landscape of last century the heirs, as Hubert BERGERE (1893-1983) of which are they (shepherdess’s works, on the landscape of Montauban, are exposed(explained) at the same time), quite the opposite they share the same art and the same concerns for the beauty of the landscape of Montauban, in generations.

The negation of the city

Since the creation of the city until our days, Montauban is a present motive in the poetic and artistic imagination of the region. Awakening the glorious memory(souvenir) of the ancient country-houses of the South the blood of which is made red bricks, the city breathes fascination, emulation and hope of making continue still this waking dream. From the XVIIIth century and throughout romantic time(period), she(it) inspires a melancholic imagining at the time(weather) which passes. Finally, of the end of the XXth century in today, Montauban provokes fear, its existence is denied, the historic city disappears from paintings(cloths) and from poems. This negation seems to announce a collapse of the activity of the city heart, in a globalized world, upset by digital revolution and crossed by conflicts and wars.

BOUSTROPHÉDON N°4

BOUSTROPHÉDON N°4

Le dernier numéro de printemps de Boustrophédon est disponible dans les kiosques. Cette parution du N°4 de la revue d’Art Singulier éditée par l’Atelier Galerie Hazart à Montauban(82) est consacrée à l’artiste Danièle NOUCCHI.

BOUSTROPHEDON N° 4.1

Sommaire: Couverture: Danièle Noucchi Une peinture habitée / P1 :  Edito : Miroir, mon miroir… : P2 :  Un rêve de tendresse / P3 :  Des personnages gentil / P4 :  La passion du naïf / P5 :  Une peinture sincère / P6 :  Une seconde vie, Au dos : Le jardin de Danièle

Abonnez vous ou commandez cette revue à l’unité en cliquant ici

ISSN: 2553-4661. Prix  3€ (port compris).

Le groupe MinimA expose

Le groupe d’artistes contemporains MinimA (Minimum Artists) expose à l’Inspection Académique à Montauban(82) du 19/03 au 12/03/2018.

Pour cette exposition à laquelle participent Jean-Louis BAUNE, Gil de BASAN, Adeline DUCELIER, Hugues DEDIT, Maurice ERASME, Françoise GACON,Grégory PAMADOU, Jean-Pierre SANCHEZ et Gérard SENES  le choix d’une approche ludique de l’art à été déterminant. En effet en choisissant de présenter de nombreuses œuvres d’art miniatures et plusieurs créations aux formats habituels, ils abordent l’art de manière décontractée, avec un certain humour mais affirmant tout de même avec force que l’art d’aujourd’hui se prend trop au sérieux et dans sa course au gigantisme devient souvent inaccessible, hors sujet et déconnecté d’un signifiant nécessaire à l’oeuvre d’art.

AFFICHE EXPO GROUPE MINIMA INSPECTION ACADEMIQUE MONTAUBAN

Un groupe d’artistes contemporains

Le groupe MinimA créé en 2017, dont la devise est « Avec le minimum, donner le maximum », est un groupe d’artistes contemporains, qui explorent au travers de leurs créations artistiques singulières et de leurs propres sensibilités, le rapport des hommes et des femmes à notre société actuelle. Par leur art miniature, ils questionnent les interactions qui en découlent, sur le plan des préoccupations essentielles et éthiques des enjeux portés au cœur de l’avenir.

Dans une époque matérialiste où chez les artistes en général, l’égoïsme et l’individualisme sont exacerbés,  le groupe MinimA s’est formé autour d’un manifeste de valeurs communes : le « Minimum Manifeste ». Ces valeurs, partagées et portées par les artistes contemporains de ce groupe, représentent le socle commun de l’intérêt qu’ils trouvent dans leurs recherches artistiques dans le domaine de la miniature contemporaine.

A propos de la miniature contemporaine

La miniature contemporaine est un art à part entière, qui se présente sous la forme de peintures, de sculptures, d’objets et d’installations artistiques. Les dimensions des formats miniatures commencent à partir de 2cm, en dessous de 2cm, l’œuvre devient difficilement lisible. Les formats miniatures ne doivent pas dépasser 10cm de hauteur, à partir de 11cm, c’est du petit format standard.Cet élan de la miniature contemporaine, relève les défis plastiques et les préoccupations sociétales de notre époque en étant force de proposition. Elle veut encrer la miniature contemporaine dans la région et renouveler les techniques, les matériaux, les thèmes sans oublier les préoccupations écologiques et éthiques, socle commun d’un art de demain.

La miniature arrive à Montauban en 1790

Joseph Ingres ( le père du peintre Ingres), lors de sa visite à Dominique, a rencontré dans la capitale Isabey, artiste connu pour l’excellence de ses travaux dans l’art des petits formats. Son naturel curieux et avide de nouveauté l’a conduit à observer attentivement la technique d’Isabey pour s’en inspirer à son retour à Montauban.

C’est tout naturellement qu’un groupe  constituée d’artistes contemporains (Groupe MinimA, Minimum Artists), réunis autour du Mini Musée de Montauban,  souhaite continuer la miniature et s’inscrire dans la perspective historique de ses prédécesseurs.

Comment se présente l’exposition ?

C’est original une exposition du groupe MINIMA ! En effet elle se compose d’un Mini Musée d’une dimension de 40cm de large par 70cm de long et de sa valise de transport, posé sur une table d’exposition. Le Mini Musée contient des œuvres miniatures réparties dans 6 salles d’exposition. Elle se compose également de deux panneaux (ou plus) d’expositions de 70cm de haut par 60cm de large, contenant des œuvres miniatures. Enfin, les artistes du groupe présentent en plus, plusieurs œuvres aux formats habituels.

Exposition du groupe MinimA (Minimum Artists) à l’Inspection Académique à Montauban(82) du 19/03 au 12/03/2018.

Grégory Pamadou